L'histoire :
Après s’être apprêtée, Misaki se rend chez Tatsuhiro mais celui-ci ne la remarque pas car il est en galère devant son scénario de jeu vidéo. En effet, le jeune homme est désespéré car toutes les phrases qu’il arrive à trouver lui semblent complètement ridicules. Lorsqu’il se rend compte que Misaki est en train de lire les cochonneries qu’il écrit, il se met à paniquer et cela s’amplifie quand la demoiselle lui rappelle qu’ils ont rendez-vous aujourd’hui avec sa mère. Tatsuhiro se rase pendant que Misaki regarde tout ce qui est dans la chambre et, après cela, les deux jeunes gens s’apprêtent à sortir de l’appartement. C’est à ce moment qu’arrive la mère du garçon et celle-ci est furieuse d’avoir du attendre. Heureusement, la colère de la femme s’arrête immédiatement lorsque cette dernière aperçoit Misaki. Enchantée de voir une demoiselle si mignonne avec son fils, Mme Satô se montre charmante et invite le couple au restaurant...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce deuxième volume est identique au premier : le sujet est intéressant mais l’auteur se content toujours de le survoler en mettant en avant l’humour noir plutôt que le fond du problème, ce qui offre un rendu plutôt moyen. On peut y voir d’autres aspects du mal-être des personnes qui peuvent les conduire au suicide : la pression au travail, les brimades, la drogue… Malheureusement, tout cela n’est que vaguement évoqué et jamais traité en profondeur. D’ailleurs, certains évènements ne sont que de gros clichés. De plus, l’humour ne fonctionne pas toujours et les scènes osées sont souvent malsaines. Quant aux dessins, la qualité est au rendez-vous et l’ensemble est dynamique : le découpage est intéressant, le tramage est alterné avec des aplats de noir, et les décors sont soignés (mais un peu moins nombreux que dans le précédent tome, il est vrai). Les personnages sont expressifs et ces demoiselles sont tout à fait charmantes. Ce deuxième volume nous laisse la même impression que son prédécesseur (histoire intéressante mais pas assez approfondie) mais tout n’est pas perdu pour la suite. A voir...