L'histoire :
Misaki se pointe une fois de plus chez Satô mais le jeune homme refuse de lui ouvrir. Il préfère rester silencieux, pour faire croire à son absence et se terre sous sa couette. Au bout d’un moment, la demoiselle finit par abandonner au grand soulagement de Satô. Le soir, alors qu’il se rend compte que ses dettes continuent de s’accumuler, il entend les hurlements de son voisin : Yamazaki est en train de se disputer avec ses parents au téléphone. Après cette conversation houleuse, ce dernier s’incruste chez Satô se défouler en jouant aux jeux vidéos. Le lendemain matin, Misaki arrive de nouveau chez Satô qui l’envoie balader en lui claquant la porte au nez. Les deux garçons explosent de rire et, poussé par un élan de folie, Yamazaki fait brûler ses livres scolaires. Voulant lui prouver à son tour de quoi il est capable, Satô surenchérit en appelant Kashiwa pour lui proposer un rendez-vous mais, contre toute attente, la jeune femme accepte…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce quatrième volume, Misaki se retrouve au centre de l’histoire : ne supportant plus de se faire envoyer paître par Satô, la jeune fille lui confesse un passé douloureux pour faire du garçon son larbin. Alors que les quelques scènes nous montrant que la demoiselle a elle aussi une vie sociale difficile auraient pu apporter un peu plus de profondeur à ce personnage, l’énorme bobard qu’elle sort à Satô gâche l’ensemble : à part confirmer qu’elle n’est qu’une mythomane, cela ne fait pas vraiment avancer l’histoire, qui s’en retrouve par ailleurs décrédibilisée. Néanmoins, le rythme et l’humour qui s’en dégage permettent de conserver notre intérêt. Pour ce qui est des graphismes, ceux-ci sont toujours très corrects et le dessinateur préfère utiliser les contrastes de noir et blanc au tramage. Le scénario ne décolle pas encore mais tout espoir n’est pas perdu.