L'histoire :
Satô et Mégumi sont en train de picoler dans la chambre de la jeune femme. Faisant semblant de sourire et de rire, ils évoquent le passé mais au final cela les déprime plus qu’autre chose. Aussi, Satô propose à Mégumi de prendre du bon temps ensemble. Au même moment, dans la pièce d’à côté, Misaki se tient face à Shirô : elle s’excuse de s’être servie de lui pour mener son projet avant de commencer à se déshabiller. L’homme la regarde faire mais ne bouge pas ni ne dit mot. Tout en s’effeuillant, Misaki l’interroge sur ce qu’est le bonheur et finit sa tirade en pleurant face à la fenêtre. Quelques secondes plus tard, Satô se met à hurler à cause d’une hallucination et, dès qu’elle l’entend, Misaki change d’attitude : elle se rhabille en expliquant à Shirô qu’elle mentait depuis le début et le quitte en déclarant qu’il n’est pas assez compétent pour la comprendre. Alors que Satô et Misaki rentrent ensemble, le jeune homme tend à la demoiselle le contrat d’amour dument complété. Cette dernière est ravie de pouvoir enfin commencer de projet mais cela ne va pas vraiment la satisfaire pour autant...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour ce dernier volume de Bienvenue dans la NHK, on s’attendait à des gros bouleversements et/ou à ce que les personnages règlent leurs problèmes. Malheureusement, ce n’est pas le cas malgré quelques tentatives (Misaki tente de faire l’amour, elle et Satô nouent un contrat d’amour...) et on a l’impression que la situation n’a quasiment pas évolué depuis le départ. De plus, les personnages sont toujours aussi pitoyables et peu attachants, et leur manière de ne jamais avouer ce qu’ils ont sur le cœur est franchement énervante (surtout qu’on a parfois du mal à se repérer). Par ailleurs, les graphismes ont beau être corrects (malgré quelques silhouettes qui laissent à désirer), ils ne font que renforcer la confusion narrative : les illusions des personnages sont déstabilisantes et on a parfois du mal à les différencier de l’action réelle. Bref, du début à la fin, cette série aura eu du mal à convaincre : dommage car le thème était intéressant.