L'histoire :
Kyôichi, l’administrateur de l’école, a organisé un jeu machiavélique : toutes les filles ont une rose dans la main et les garçons doivent leur faire une déclaration d’amour pour l’obtenir. Seulement, il s’agit en fait d’un piège : si Shin remporte la rose de Saïka, la demoiselle sera renvoyée et, dans le cas contraire, le garçon devra retourner dans le cursus annexe. Cependant, Saïka refuse de céder au chantage de Kyôichi et nie sa relation avec Shin. L’administrateur décide donc d’employer la force et de violer la jeune fille jusqu’à ce qu’elle accepte de rompre avec Shin. Mais celle-ci ne se laisse pas faire : elle lui met un coup de genou dans la tête et finit par avouer son amour pour Shin. Ce dernier arrive à ce moment, en compagnie de Keishi et Sakura, et ceux-ci font bien comprendre à Kyôichi que, s’il continue ses magouilles, il sera dénoncé. Pourtant, le jeune homme ne va pas renoncer aussi facilement…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Déçu par le précédent opus, on craignait que celui-ci soit du même acabit mais, en fait, il se révèle encore pire ! On a d’abord le droit à Kyôichi qui veut violer Saïka pour la dégoûter de Shin (logique…), puis au camp de nature avec tous les clichés du genre (épreuve de courage, déclaration en pleine forêt, le bisou par accident quand deux personnes trébuchent l’une sur l’autre…) et, enfin, l’arrivée de Kirako, la dirigeante du conseil des élèves qui va employer les grands moyens pour que Shin revienne au cursus annexe (du genre faire violer Saïka, pour varier un peu). Prévisibles et consternants, les évènements sont ridicules et, comme si l’histoire n’était pas assez mauvaise, on peut également trouver de nombreuses fautes d’orthographe, ce qui rend la lecture encore plus pénible. Les dessins sont quant à eux juste corrects mais on notera tout de même une amélioration pour ce qui est du découpage. Un volume casse-gueule qui ne laisse pas présager un final enthousiasmant.