L'histoire :
Sakura vit une vraie journée de poisse : après les malheurs en cours, elle a perdu son portefeuille et doit donc rentrer chez elle à pied. En chemin, elle croise un chat noir qui se met alors à traverser la rue. Celui-ci n’a pas vu la voiture qui arrivait et, pour le protéger, Sakura se jette sur l’animal et le prend dans ses bras. Cette dernière croit qu’elle va s’écraser contre le mur d’en face mais sa course est arrêtée par un séduisant jeune homme. Ce beau gosse lui explique alors que le chat est habitué à lui et il la remercie avant de repartir. Sakura est littéralement tombée sous le charme du garçon et décide de suivre le chat jusqu’à celui-ci. Elle arrive alors devant un café et se rend compte que le jeune homme est en fait un serveur. Cherchant un prétexte pour se rapprocher du garçon, elle aperçoit une offre d’emploi et décide de postuler. Malheureusement, seuls les hommes sont acceptés pour l’emploi et Sakura décide donc de se faire passer pour un homme. Le patron du café n’est pas dupe mais la jeune fille est rigolote et se fait donc embaucher à l’essai.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce premier volume de Playboy Café n’est pas réellement convaincant. En effet, l’histoire n’est pas très originale et on a du mal à s’attacher aux personnages. Sakura est une nunuche qui exprime ses pensées à voix haute, on comprend rapidement que Chika n’est pas le vilain garçon qu’il prétend être et on a l’impression que le personnage de Naoki a été ajouté juste pour relancer vaguement l’intrigue. Toutes les réactions et les situations sont prévisibles et les rebondissements sont sans surprise. Quant aux dessins, ils sont classiques et le style de l’auteur ne se démarque pas vraiment du genre. De plus, le trait est fin et un peu trop épuré (les décors sont quasiment absents et pas vraiment détaillés), rendant ainsi les cases presque aussi vides que le contenu de l’histoire. Espérons que le prochain tome saura rectifier ces erreurs et gagner notre intérêt et notre estime. En attendant, Playboy Café est réservé à tous les amateurs du genre qui ne sont pas regardant sur la qualité, tant scénaristique que graphique.