L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (Kiosque) :
- Batman #44 : A Simple case (Un cas comme un autre : Il n'y a pas une journée sans que Gotham charrie ses meurtres et ses cadavres. Celui que Batman et Gordon devront bientôt identifier est celui d'un garçon qui n'avait même pas 16 ans...
- Detective Comics #44 : Goodbyes (Adieux) : Bullock veut faire le ménage parmi les flics ripoux de Gotham. Vaste tâche, qui coïncide avec la planification d'un attentat...
- Robin, Son of Batman #4 : Year of Blood, Part4 (L'An de Sang) : Robin et la fille de Personne font désormais équipe. Le hic, c'est que Deathstroke débarque en voulant des réponses...
- Batgirl #43 : Tooth and Claw (Les assassins aux pattes de velours) : Batgirl va devoir vite trouver qui utilise des tigres pour éliminer des chercheurs hightech...
- Grayson #12 : A Fine Performance (Une performance d'acteur) : Grayson est devenu un agent double. Il sert la cause de Spyral, une organisation qu'il a infiltrée à la demande de Batman. L'ennui, c'est que ce dernier ne répond plus...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série-mère marquant une pause, le mensuel débute avec un épisode qui renoue avec le Justicier de Gotham, à l'époque où Bruce Wayne portait le costume. Un chapitre au visuel sublime, signé Jock et pour lequel Scott Snyder bénéficie de l'appui de Brian Azzarello. Pas étonnant d'y retrouver cette ambiance «polar noir» qui sied si bien à la créature de Gotham. Après ce régal introductif, on retrouve le teigneux Harvey Bullock et les mésaventures des flics de la ville, issues de Detective Comics. Fernando Blanco amène à son visuel une touche rétro. Si ses portraits et décors en bénéficient, les scènes d'action sont en revanche assez figées. Malgré tout, cette enquête se laisse lire. Puis c'est au tour de Robin d'animer le magazine. Depuis qu'il évolue seul, disparition de Bruce Wayne oblige, on est un peu moins emballé, mais le visuel reste très spectaculaire. La jeunesse continue à s'épanouir avec la Batgirl coécrite par Cameron Stewart et Brenden Flectcher. Son côté fun fonctionne toujours et même si les intrigues ne sont pas toujours fouillées, celle-ci démarre bien, avec ses tigres tueurs ! Enfin, Grayson achève la marche. L'ex jeune prodige est toujours empêtré dans un double jeu qui commence à tirer en longueur, mais le travail formidable de Mikel Janin offre un régal de visuel. Bref, encore un numéro qui réserve son lot de bons moments.