L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Justice League #15 : Throne of Atlantis, Part One (Le trône d'Atlantide, 1ere partie) : Un porte avion de la Navy effectue un tir de missiles. Mais rien ne se passe comme prévu, car leur trajectoire est déviée. L'équipage ne le sait pas, mais les projectiles se dirigent vers le royaume d'Atlantide !
-Aquaman #15 : Throne of Atlantis, Part two (Le trône d'Atlantide, 2e parie) : En réponse à l'agression qu'a subi le royaume d'Atlantide, le frère d'Aquaman, qui a repris le trône du monde sous-marin, déclenche la première phase d'une guerre. Gotham et Metropolis sont engloutis par un tsunami...
- Justice League #15 : Shazam, Chapter 8 : Le jeune Billy Batson est devenu Shazam ! Pas évident pour un ado d'investir le corps d'un surhomme...
- Flash #14 : Gorilla Warfare, Part 2 : Last Ape Standing (Guerre au gorille, Chap. 2 : Le dernier singe debout) : Grodd, le roi de Gorilla City, compte bien prendre sa revanche sur Flash. Il déboule à Central City et met la ville sans dessus dessous...
- Justice League Dark #12 : War for the Book of Magic : Part One (La guerre pour les grimoires, 1ere partie) : John Constantine a réuni une équipe d'agents experts dans le domaine du surnaturel. Mais l'anglais tire un peu trop souvent la couverture à lui...
- Justice League Dark #0 : Young Bastatrds (Petits enfoirés) : John Constantine a fait ses premières armes en Angleterre, mais son ambition l'a conduit très vite aux U.S.A., où il a voulu rencontrer le plus grand des sorciers...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le mensuel des héros D.C. s'ouvre avec une double ration de Justice League, dans un run teinté de catastrophisme, mené tambour battant par Geoff Johns. Le scénariste omniprésent envoie du lourd, en noyant Metropolis et Gotham, dans une histoire de famille qui sent la guerre entre Aquaman et son frère. Ivan Reis illustre brillamment le premier chapitre alors que Paul Pelletier s'en tire assez bien sur le second. C'est rythmé, spectaculaire et agréable. Bref, la Ligue de Justice reprend du poil de la bête et on ne s'en plaindra pas ! Puis c'est au tour de Shazam ! d'entrer en piste. Si la série a eu quelques temps morts, ils se sont avérés exceptionnels, car l'ensemble tient remarquablement la route. Ici, Geoff Johns (encore lui ! ) exploite vraiment bien la contradiction que Billy vit, encore tout jeune, en ayant été investi des pouvoirs magiques qui font qu'il incarne désormais un adulte doté d'une immense puissance. Ce chapitre décline quelques situations cocasses qui rendent le personnage d'autant plus attachant. C'est ensuite au tour de Flash d'entrer en scène. Depuis deux épisodes, on assiste au comeback vengeur de Grodd, le Gorille «intelligent», mais qui fait plus preuve de brutalité et de mégalomanie qu'autre chose. On ne pas dire que ce moment atteigne des sommets, mais au moins, le cliffhanger est réussi. Enfin, c'est la Ligue de Justice des Ténèbres qui ferme le ban, avec un John Constantine plus que jamais en vedette. Sans mauvais jeu de mot, la série n'est pas magique mais elle se laisse lire sans déplaisir. Mikel Janin délivre des planches agréables, bien mises en valeur par son coloriste. Le magasine clôture avec un chapitre zéro, consacré au sorcier anglais dans ses toutes premières heures. Un flashback sympathique qui permet d'éclairer les origines du fumeur et lanceur de sorts invétéré. En conclusion, une bonne cuvée ce mois-ci.