L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque):
- Batman #22 "Zero Year, Secret City : Part 3 : Bruce Wayne in : In the Pit (L'an Zéro : La cité secrète, 3ème partie : Bruce Wayne dans : Dans l’arène) : Bruce Wayne vient de subir une attaque d'une violence inouïe. C'est Red Hood qui est train de le massacrer...
- Batman Annual #2 : Cages (Cages) : L'asile d'Arkham accueille aujourd'hui un résident très spécial. Batman a en effet demandé à y être admis pour tester la sécurité des équipements. Mais rien ne va se passer comme prévu...
- Detective Comics #23 : "Bat and mouse", "Man-Bat in : Marital Abyss (Le chat et la (chauve) souris ; Abysse marital) : Batman a récemment affronté Wrath. Il soupçonne Caldwell, le patron des industries éponymes, d'être e tueur de flics qu'il recherche... Pendant ce temps, c'est la débandade entre monsieur et madame Langstrom, qui ont abusé du serum Man-Bat !
- Batman & Nightwing #23 : Acceptance (Acceptation) : Batman n'accepte la mort de son fils Damian. Il n'abandonne toujours pas l'idée qu'il pourrait ramener son fils à la vie...
- Batgirl #23 : Batman wanted, Part 1/3 : Manhunt (Chasse à l'homme) : James Gordon soupçonne Batgirl d'être responsable du crime de son fils. Mais ignore que c'est sa fille, Barbara, qui porte le costume de la justicière...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis que Scott Snyder et Greg Capullo revisitent Batman, le moins qu'on dire est qu'ils se plaisent à en faire un héros qui souffre. On sera tous d'accord pour dire qu'il y a des hauts et des bas, mais quelques séquences se distinguent par la violence subie par le héros. Cet épisode en est un bon exemple. A croire que Bruce et roustes riment idéalement ! Comme d'habitude, Greg Capullo signe des planches irréprochables. A noter que c'est à nouveau Danny Miki, son comparse de l'épopée Spawn, qui se charge désormais de l'encrage. Le second chapitre, un back-up, dessiné par l'excellent Rafael Abuquerque envoie du lourd aussi. Cinq planches, pour une grosse castagne, dans un come-back qui remonte à l'époque où le fils Wayne s'offrait un tour du monde en se formant à tous les styles de combats. Puis, c'est un épisode «annual» qui envoie Bats une énième fois dans l'asile d'Arkham. Le prétexte (tester la sécurité des geôles) ne tient pas la route une seconde et on a aussi été surpris par quelques planches, où le dessin ressemble plutôt à une esquisse. Le seul intérêt de cette courte aventure est le focus qu'elle propose sur le premier personnage a avoir été admis dans le célèbre établissement de soins : une femme surnommée l'Anachorette... Malgré son titre en forme d'hommage, ce Cages sera vite oublié. La série suivante redonne du punch. Il faut dire que Jason Fabok cartonne toujours autant et John Layman propose une histoire classique avec un vilain qui apporte le danger. Bref, du pur Detective Comics. Puis on retrouve la mini-série qui narre la tragédie du couple Langstrom, inventeurs du sérum Man-Bat. L'histoire prend ici un tour tragique, celui de la trahison ! Andy Clark illustre toujours de façon toujours aussi régulière et précise, jouant sur le contraste entre grands aplats noirs et encrage hyper fin. Par la suite, c'est Batman et Nightwing qui prennent la relève. La série écrite par Peter Tomasi reste très axée sur la psychologie d'un Batman détruit par le deuil de son fils, semblant même en pleine dépression. Pat Gleason fait encore des merveilles au crayon, on en prend une nouvelle fois plein les mirettes, dans ce mélodrame qui affecte tous les proches du justicier de Gotham. Enfin, comme à l’accoutumée, c'est Batgirl qui ferme le bal. L'histoire de Gail Simone avance peu à peu, même si cet épisode finit sur un bon cliffhanger. A noter, la très belle prestation de Fernando Pasarin, dont on a envie de qualifier le trait d'élégant. Un bon numéro !